Leporello réalisé en pointe sèche par Monika Trojan, édité recto-verso en 5 exemplaires.
L’exposition invite le spectateur à une plongée visuelle à travers
l’accumulation d’affiches fluorescentes. Seripop (à l’origine
Sérigraphie Populaire) a fait de la sérigraphie un mode de vie
en réalisant la promotion visuelle de concerts de Noise Rock.
A l’origine, il s’agissait pour eux de réaliser les affiches de leurs
propres concerts, ceux du groupe, Aids Wolf au sein duquel
ils jouent. Par la suite, c’est plus par le bouche-à-oreille
que par le biais d’une stratégie commerciale, que le duo d’artistes
musiciens (Chloé Lum et de Yannick Desranleau) a travaillé la communication d’autres groupes : An Albatros, Mutators ou même Arcide Fire dont
ils ont signé l’une des premières jaquettes. Il s’agit la plupart
du temps de petites affiches réalisées à la main, très colorées,
proches de l’univers psychédélique, pour des commandes
plus underground. Véritable prolongement de leur musique,
ces productions sont souvent expérimentales. « Je ne comprends
pas comment des personnes peuvent aimer notre musique et pas nos
productions visuelles, c’est le même univers selon moi » commente Chloé.
Un gigantesque totem d’affiches trônera au premier étage
de la galerie pour interpeller le visiteur, pour questionner la place
de l’image de la ville, chère au duo. Un cri visuel, bruyant
qui interpelle de nombreux collectionneurs d’affiches dans le
monde.
